Rapport d’activité 2012

Communiqué de presse

La Fondation pour l’enseignement de la musique (FEM) a désigné sa secrétaire générale

Au terme d’une procédure de recrutement, le Conseil de la Fondation pour l’enseignement de la musique (FEM) a désigné Madame Sylvie Progin comme secrétaire générale. 

Institution d’utilité publique, la Fondation pour l’enseignement de la musique (FEM), au travers de son Conseil de fondation, a mis au concours en février 2012 le poste de secrétaire général-e afin de se doter d’une structure administrative lui permettant de disposer des ressources humaines nécessaires à l’accomplissement des missions qui lui sont conférées par la Loi sur les écoles de musique (LEM) ; cette dernière entrera en vigueur au 1er août 2012. Au terme d’une procédure de recrutement, qui a permis d’examiner plus de 45 dossiers, la candidature de Madame Sylvie Progin a été retenue lors des dernières auditions qui se sont déroulées le mardi 17 avril dernier. 

Madame Sylvie Progin, 49 ans, est titulaire d’un Brevet fédéral de technicienne en publicité, d’un Master of art in health care management (MA) de la Webster University de Genève et d’un Master en administration publique (MPA) de l’IDHEAP. Au bénéfice d’une solide expérience professionnelle acquise notamment au sein de l’Institut romand des sciences et des pratiques de la santé et du social (IRSP), du Club suisse de la sécurité informatique et de la Fondation pour l’accueil de jour des enfants (FAJE), elle a convaincu les membres du Conseil de la FEM qu’elle disposait des atouts nécessaires pour la conduite des activités de la FEM. Sa très bonne connaissance des institutions communales et cantonales ainsi que sa pratique avérée des milieux politiques vaudois sont des éléments importants qui ont également été appréciés. Madame Progin entrera en fonction à plein temps d’ici l’été 2012, une fois libérée de son poste actuel. Le Conseil de la FEM se réjouit de pouvoir compter sur son expérience et sur ses multiples compétences en gestion et en communication pour mettre en oeuvre, notamment auprès des collectivités publiques et des écoles de musique, la future loi sur les écoles de musique. 

Lors de sa séance du 17 avril 2012, le Conseil de la FEM a également engagé la secrétaire comptable de la FEM à mi-temps en la personne de Madame Catherine Castellani qui assure d’ores et déjà la mise en place du secrétariat de la FEM. Les bureaux, en cours d’aménagement, se situent à la Place de la Navigation 10 à Lausanne. Le secrétariat est joignable dès maintenant par téléphone au 021 613 03 80. 

Le Conseil de la FEM travaille activement à la mise en place des différents éléments qui lui permettront de répondre, dès le 1er août 2012, aux attentes des milieux concernés par la mise en oeuvre de la LEM. 

La Fondation pour l’enseignement de la musique (FEM) 

Lausanne, le 24 avril 2012 

Renseignements complémentaires : 
M. Pierre Wavre, président de la FEM, tél. 076 369 07 93 
Mme Sylvie Progin, tél. 078 796 47 49 

Communiqué de presse

Loi sur les écoles de musique : le Conseil de la Fondation pour l’enseignement de la musique (FEM) est constitué.

La loi sur les écoles de musique (LEM) est entrée en vigueur au 1er janvier 2012 pour les articles instituant la Fondation pour l’enseignement de la musique (FEM), fondation de droit public, chargée de la mise en oeuvre de la loi. Les autres dispositions de la LEM entreront en vigueur au 1er août 2012.

Le Conseil de la Fondation est composé de 17 membres dont sept ont été nommés par le Conseil d’Etat et dix désignés par les autorités communales, soit un par district.

Composition du Conseil de la FEM :
Représentant le Canton : MM. Lukas Baschung, Olivier Faller, Pascal Favre, Nicolas Gyger, François Lindemann, Marc Ridet et Pierre Wavre.
Représentant les communes : Mmes Christine Chevalley et Ingrid Rossel ainsi que MM Alain Bassang, Henri Bourgeois, Alain Gilliéron, Jacques Henchoz, Grégoire Junod, Philippe Modoux, Gérard Produit et José Gonzalez.

Le Conseil de Fondation s’est réuni pour la première fois le 1er février dernier et a choisi en son sein un président, en la personne de Monsieur Pierre Wavre. Le Conseil de Fondation a également choisi Madame Christine Chevalley à la fonction de vice-présidente. De plus, au vu de l’importance des travaux à conduire par le Conseil de Fondation, ce dernier a constitué un bureau.

M. Pierre Wavre a été choisi pour ses compétences et sa grande expérience dans le domaine de l’enseignement de la musique ; musicien et professeur de musique, il a dirigé pendant de nombreuses années le Conservatoire de Lausanne et la Haute école de musique de Lausanne (HEMU) dont il a été un des acteurs déterminants lors de sa constitution. En conformité avec la LEM, M. Wavre a été formellement nommé à cette fonction par le Conseil d’Etat.

Le Conseil de Fondation a la charge de la mise en oeuvre de la LEM selon les dispositions prévues par la loi, dont l’entrée en vigueur du volet financier interviendra au 1er août 2012 ; il prépare ainsi activement les dispositions nécessaires pour le mois de septembre, qu’il communiquera ultérieurement. Dans l’intervalle, pour les sept premiers mois de l’année 2012, le Canton versera ses subventions directement aux écoles de musique membres de l’AVCEM et de la SCMV, comme cela a été le cas par le passé. Pour cette même période transitoire, les Communes verseront directement aux écoles de musique, ou aux parents, leurs contributions financières.

Le Conseil d’Etat se réjouit de l’importante étape franchie avec la constitution de la Fondation pour l’enseignement de la musique et formule ses meilleurs voeux aux membres du Conseil de Fondation.

Bureau d’information et de communication de l’Etat de Vaud
Comité de direction de la Fondation pour l’enseignement de la musique
Lausanne, le 16 février 2012

Renseignements :

M. Nicolas Gyger, adjoint de la cheffe du Service des affaires culturelles, tél. 021 316 07 44
M. Pierre Wavre, président de la Fondation pour l’enseignement de la musique, tél. 021 558 66 08 ou 076 369 07 93

Communiqué du Grand Conseil

Loi sur les écoles de musique : la commission parlementaire a trouvé un consensus

La commission chargée d’examiner le projet de loi sur les écoles de musique (LEM) est arrivée au terme de ses travaux. Elle propose deux changements majeurs : le premier concerne un allègement des structures ; le second une augmentation de la participation financière du Canton pour éviter une augmentation des frais d’écolages. Les deux associations faîtières des écoles de musique se voient confirmées dans les tâches qu’elles effectuent aujourd’hui, et s’en verront confier d’autres à l’avenir.

Les travaux de la commission se sont déroulés dans un bon état d’esprit avec des apports très constructifs, tant de la part du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) que des députés. Les 17 membres de la commission ont salué l’arrivée de ce projet de loi, sachant que le terrain politique était difficile. C’est la reconnaissance du fait que l’enseignement de la musique n’est pas seulement un loisir, mais joue aussi un rôle important pour l’éducation et la formation des jeunes, ainsi que pour leur développement personnel et culturel.

La commission a procédé à une simplification de l’organisation proposée par le Conseil d’Etat. Plusieurs modèles ont été proposés par les députés. Le modèle finalement retenu maintient la constitution d’une Fondation, entité qui doit disposer d’une personnalité juridique, comme l’avaient expressément demandé le SJL (Service juridique et législatif) et le SAGEFI (Service d’analyse et de gestion financière). La commission a supprimé les centres régionaux en tant qu’entités administratives, tout en conservant les régions d’enseignement, en tant qu’entités géographiques, pour assurer une offre musicale de base harmonisée sur l’ensemble du canton. De plus, la représentation des communes au sein du Conseil de fondation est renforcée. Pour le reste, le projet de loi maintient dans son ensemble les tâches et compétences proposées par le Conseil d’Etat.

La commission estime que la part payée par le Canton doit être égale à celle payée par les communes. Il en résultera dès lors une augmentation de la participation du Canton de plus de 3 millions de francs, qui permettra de diminuer la part globale payée par les parents, et servira ainsi à maintenir le montant des écolages actuels. La contribution des communes (9.50 frs par habitant), ainsi que le maintien des aides complémentaires allouées aujourd’hui par certaines communes au-delà du plafond fixé pour toutes les communes, qui ont fait l’objet de nombreuses négociations dans le cadre du protocole, n’ont en revanche pas été modifiées.

La commission a procédé à une série d’auditions, dont celle de l’AVCEM (Association vaudoise des conservatoires et écoles de musique) et de la SCMV (Société cantonale des musiques vaudoises). Les deux associations faîtières se voient confirmées dans les tâches qu’elles réalisent actuellement, et ont manifesté leur intérêt à en assumer d’autres. A titre d’exemple, elles pourraient être chargées de mettre sur pied une commission pédagogique composée de professionnels de l’enseignement de la musique et de favoriser l’établissement de conventions entre écoles de musique. Un représentant de chacune des deux associations faîtières participera, avec voix consultative, au Conseil de fondation.

Au terme de six mois de travaux, la commission a pu ainsi trouver un consensus sur les points les plus contestés et, à l’unanimité avec une abstention (de forme), recommande l’entrée en matière au Grand Conseil.

Bureau d’information et de communication de l’Etat de Vaud

Lausanne, le 22 février 2011

Renseignements :
Maximilien Bernhard, président de la commission, tél. 079 600 99 68

Communiqué de presse

Loi sur les écoles de musique : La Plate-forme Canton – Communes trouve un accord

Après avoir repris les discussions en février dernier sur le projet de loi sur les écoles de musique (LEM), la Plate-forme Canton – Communes a transmis pour ratification un protocole d’accord au Conseil d’Etat, à l’Union des Communes Vaudoises (UCV) et à l’Association de Communes Vaudoises (AdCV). Cet accord fondera le projet de loi présenté par le Conseil d’Etat au Grand Conseil.

La délégation du Conseil d’Etat (Philippe Leuba, DINT, président, Anne-Catherine Lyon DFJC et Jean-Claude Mermoud DEC), et celles des deux associations faîtières des communes (Union des Communes Vaudoises et Association de Communes Vaudoises) ont repris en février 2010 leurs discussions sur le financement de la loi sur les écoles de musique. Il ressort en effet, suite à une consultation conduite par l’UCV et l’AdCV en septembre 2009 auprès de leurs membres, que certaines communes ont fait part de leurs réserves, voire de leur désaccord, sur les principes arrêtés par la plateforme en 2009. Il s’avérait dès lors nécessaire de définir une nouvelle vision commune quant au financement par les collectivités publiques de l’enseignement de la musique à visée non professionnelle pour les jeunes élèves.

Comme demandé par la motion Jean-Yves Pidoux et consorts, de même que par diverses interventions parlementaires, le projet de loi doit permettre une structuration des études de musique à visée non professionnelle pour les jeunes élèves. A terme, il ambitionne également la mise à niveau de conditions de travail des enseignants et l’harmonisation des écolages sur le plan cantonal. Le protocole précise notamment le cercle des bénéficiaires et les exigences en terme de formation pour le corps enseignant.

Ce processus implique une augmentation des montants financiers consacrés à ce type d’enseignement qui passerait à 32,16 millions de francs, non compris le coût des locaux. Le protocole prévoit un financement additionnel par l’Etat de 3 millions de francs, portant sa contribution totale à 8,13 millions. Les communes contribueront pour leur part à hauteur de 9.50 francs par habitant au moins (6,63 millions). Celles qui soutiennent aujourd’hui fortement les écoles de musique maintiendront au niveau actuel leurs aides pour leurs jeunes habitants (2 millions). Par ailleurs, les communes assureront le financement des locaux mis à disposition des écoles de musique. La contribution des parents devrait globalement être à la moyenne des écolages actuellement encaissés ; l’accessibilité financière à l’enseignement de la musique étant assurée par des aides individuelles décidées par les communes.

Un déploiement progressif du dispositif sur une période transitoire de six ans à partir de l’entrée en vigueur de la loi est prévu. Ces éléments sont maintenant transmis par la Plate-forme au Conseil d’Etat, à l’UCV et à l’AdCV pour ratification.

Le document reprenant la synthèse des principes arrêtés par la Plate-forme Canton-Communes est disponible à l’adresse www.vd.ch/fr/themes/culture/formations-artistiques/loi-sur-les-ecolesde-musique/, ainsi que sur les sites Internet des deux associations de commune, www.adcv.ch et www.ucv.ch.

Bureau d’information et de communication de l’Etat de Vaud

Lausanne, le 7 juin 2010

Renseignements :
M. Philippe Leuba, Conseiller d’Etat, Chef du DINT, Président de la Plate-forme Canton-Communes 021 316 40 01
Mme Anne-Catherine Lyon, Conseillère d’Etat, Cheffe du DFJC, 021 316 30 01
UCV, Yvan Tardy, Président, 079 303 33 03
AdCV, Andrea Arn, Présidente, 079 401 36 87